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Notre histoire

Ni putes Ni soumises (NPNS) est un mouvement féministe français, fondé en 2003 à la suite des marches organisées contre les violences faites aux femmes.

A Vitry-sur-Seine le 4 octobre 2002, Sohane Benziane, 17 ans, est brûlée vive dans un local à poubelles par son ex-petit ami qui n’acceptait pas qu’elle lui résiste. L’opinion publique s’émeut de ce drame très médiatisé et prend conscience du sort réservé aux jeunes femmes dans les banlieues.

 

  • Vitry 2002 : marche silencieuse pour Sohane

Sohane, victime du machisme et du sexisme des cités, devient le symbole des violences verbales et physiques infligées aux femmes. Une importante vague de protestation émerge. De l’émotion naît l’action. Spontanément, les habitants descendent dans la rue pour dénoncer ce drame. La marche dotée de la banderole « Ni putes Ni soumises » prend alors naissance.

  • De la marche à l'association

En hommage à Sohane débute, le 1er février 2003, "La marche des femmes des quartiers contre les ghettos et pour l'égalité”. L'objectif de cet élan : mettre en lumière et interpeller les pouvoirs politiques sur la condition féminine dans les banlieues

Manifestation nationale portée par le

comité Ni putes Ni soumises

D'abord curiosité médiatique, le mouvement traverse la France et s'achève le 8 mars 2003 à Paris rassemblant quelque 20 000 personnes. L'ampleur et la réussite de cette initiative marquent la naissance de l'association Ni putes Ni soumises.

  • La reconnaissance

L'association acquiert en quelques mois une audience importante auprès de l'opinion publique, des médias et des mouvements politiques.

  • Des comités dans toute la France

On assiste à la création de comités partout en France. Ils ont pour objectif d’accueillir, informer et orienter les femmes. Pour la première fois on assiste au déliement de la parole des femmes des quartiers. 

En 2004 le comité Ni putes Ni soumises Pays de Gex est créé, sous forme associative loi 1901. Notre action dans le Pays de Gex tient compte de la spécificité du territoire. La particularité de cette région est d’avoir une forte croissance démographique en continu depuis cinquante ans. De plus, si cette région genevoise bénéficie d'un niveau de vie élevé, on constate une grande disparité des milieux socio-professionnels, avec des emplois précaires ou à faible rémunération. Le développement urbain très rapide provoque aussi un déficit de structure.

Le comité se développe géographiquement et porte les valeurs féministes en créant des permanences d’accueil dans tout le Pays de Gex. Il étend son action auprès de tous les publics victimes de discrimination. Le comité est labellisé accueil de jour des victimes de violences conjugales en 2012. Il multiplie les accompagnements des personnes victimes et les interventions de prévention et de formation de tous les publics.

En matière de prévention, notre association a notamment organisé de nombreux événements : concours d’éloquence, ateliers d’improvisation, ateliers créatifs, ateliers de self-défense, groupes de parole, expositions d’art, conférences, dîners-débats, projections de films, soirées théâtre, ateliers bien-être, vidéo-club, collectes de jouets, formations numériques, shia-tsu, stands d’informations, ateliers emploi, mallettes pédagogiques, création du jeu égalité, bibliothèque thématique, goûters laïcs, rencontres de quartiers, publication de témoignages, antennes lycéennes NPNS...

 

Depuis sa création, le comité Ni putes Ni soumises Pays de Gex compte :

  • plus de 16 000 entretiens avec les victimes;

  • plus de 3 500 professionnel·le·s formé·e·s à la lutte contre les inégalités;

  • et la rencontre de plus de 3 700 élèves pour partager ses valeurs.

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